Munich c'est.... un morceau de nostalgie

Ça fait longtemps que je n'ai pas publié, une bonne vingtaine de jours.
C'est impardonnable, me dit ma conscience.
Elle me dit qu'un blog, c'est comme un journal intime, mais à ciel ouvert. J'en sais trop rien. Je n'ai pas vraiment l'impression que ce soit un journal "intime". Un journal, oui. Intime, je n'irai pas jusque là. Dans un an je dirais peut-être les chose autrement, qui sait?
J'ai envie d'écrire. J'ai plein de phrases qui me trottent dans la tête, plein d'images aussi. Le souci est juste de les ordonner sur papier. De leur donner un sens, un vrai, un sens qui pourra être décrypté par un autre que moi-même.
J'ai envie de faire de ce blog un lieu de vie.
J'ai envie de plein de choses, en fait.

J'ai envie de me balader dans l'Englischer Garten. De m'allonger dans l'herbe (à l'ombre, parce que sinon, en plein soleil, c'est vite intenable pour ma peau).
J'ai envie de suivre l'Isar, de tremper mes pieds là ou les vaguelettes se forment, sous un pont.
J'ai envie d'aller voir les surfeurs en herbe, là ou l'Isar et l'Englischer Garten se rencontrent, et donnent naissance à une vague... artificielle.
J'ai envie de prendre un métro PROPRE. Parce que Paris, niveau propreté du métro, c'est pas encore ça. Niveau propreté tout court d'ailleurs.
J'ai envie de sentir l'air du Viktualienmarkt.
J'ai envie de prendre une bonne glace chez Rischart, celui de la Marienplatz, et de la déguster en ayant vue sur la Rathaus et... sur la rue commerçante qui commence. Puis de continuer jusqu'à Karlstor, m'asseoir sur les ptis plots et regarder la fontaine.

En fait, je crois que j'ai surtout envie de quitter Paris.
Mais en même temps, je n'en ai pas envie. Parce qu'en quittant Paris et la France, je laisse sur place ceux, et surtout celui, que j'aime.

Cruel dilemme.


PS: chez moi ya plus de connection, du coup je poste du boulot. Alors, les jolies photos, ça sera pour plus tard ;)